Si vous êtes passés Rue Paul Bert à Saint-Etienne entre le 14 et le 24 avril, alors vous avez sûrement aperçu l’animation artistique de la galerie Rêves d’ailleurs. L’Art en hublots, maintenir le lien entre les artistes et le public.
L’Art en hublot, une initiative de Jean-Jacques Cornillon pour conserver le lien entre les artistes et le public
La galerie d’art Rêves d’ailleurs a été, comme tous les autres lieux culturels, contrainte de fermer ses portes dès le mois de mars en raison de la crise sanitaire. Malgré cela, toute occasion de proposer une animation dans le respect des gestes barrières est une opportunité à saisir.
L’idée loufoque de l’artiste Jean-Jacques Cornillon a fait son effet de surprise. L’événement a rencontré un franc succès.
S’organiser pour respecter les gestes barrières
Dans le contexte actuel, les galeries d’art ne peuvent pas ouvrir leurs portes au public. Les artistes ne peuvent donc plus rencontrer et échanger avec les amoureux de peinture, de photographie, de musique… La surprenante idée de l’artiste Jean-Jacques Cornillon vient transformer les portes, initialement obstacles, en un véritable lien.
Un artiste et 8 rendez-vous par jour
L’idée consiste à proposer au public une occasion de renouer avec le monde de l’art en participant à l’animation. Sur rendez-vous, du mercredi au samedi pendant deux semaines, de 15 à 17 heures.
Les spectateurs ont eu l’honneur de découvrir et de partager un moment privilégié avec de nombreux artistes dont Anne Robin à la flûte traversière, Olivier Andrys à la guitare ou encore Sarah Mikovski au synthétiseur.
A travers les différentes vitres de la galerie, le public s’est adonné à une expérience singulière.
Une expérience en trois étapes
L’animation artistique se déroule en 3 étapes. Tout d’abord, munis d’un casque, les spectateurs ont pu écouter écouter les différents musiciens qui sont venus jouer à la galerie spécialement pour cet événement. Ensuite, ils ont eu le plaisir d’écouter le portrait que l’artiste Jean-Jacques Cornillon avait dressé d’eux lorsqu’ils écoutaient le mini-concert.
Enfin, avant de partir, ils posent derrière la dernière vitre pour immortaliser le moment. Ils repartent ainsi avec deux portraits : le portrait écrit et la photographie.
Sans surprise, l’événement a su convaincre le public et les créneaux ont tous été épuisés. Cela témoigne de l’impatience des Stéphanois de pouvoir redécouvrir l’art et la culture. Il faudra encore attendre le 19 mai.