En moyenne, ce sont 10 000 à 12 000 tonnes de sel qui sont répandues chaque année pour prévenir les dangers liés à la neige et au verglas.
Une mobilisation humaine et technologique
Pour coordonner ces opérations, 300 agents départementaux sont mobilisés à travers 23 centres techniques, chacun supervisant deux circuits routiers. Le PC-Routes, véritable centre névralgique, décide des interventions nécessaires en fonction des conditions climatiques. Grâce à des outils connectés et aux prévisions de Météo France, les équipes peuvent anticiper les phénomènes météorologiques et agir au moment opportun.
Marc Bonnel, responsable du service gestion et exploitation, explique :
« Météo France est un partenaire clé pour nous. Avec des outils comme le radar météo et des tableaux de prévision horaire, nous pouvons anticiper des phénomènes tels que les chutes de neige ou le verglas et intervenir rapidement pour rendre les routes praticables. »
En complément des prévisions, le PC-Routes s’appuie sur des capteurs physiques, au nombre de 18 dans le département. Ces capteurs mesurent des données précises telles que la température de la chaussée, le taux d’humidité ou le point de rosée. Cela permet aux agents de vérifier l’état des routes avant de déployer les équipes sur place. « Ces capteurs facilitent le travail des patrouilleurs en évitant des déplacements inutiles, tout en garantissant une réactivité optimale, » précise Marc Bonnel.
Un rôle partagé avec les automobilistes
Le Département rappelle également que la sécurité des routes dépend en partie des comportements des usagers. Jérémie Lacroix, vice-président en charge des infrastructures et des mobilités, insiste sur l’importance d’une bonne préparation en cette période :
« Nous conseillons aux automobilistes de toujours avoir un kit de survie dans leur véhicule : une gourde, une couverture de survie, et surtout un équipement adapté comme des pneus hiver ou quatre saisons. En zone montagne, il est indispensable d’avoir des chaînes ou des chaussettes à neige pour faire face à d’éventuelles difficultés. »
Un investissement d’un million d’euros
Le coût de la viabilité hivernale s’élève à environ 1 million d’euros lors d’un hiver clément. Ce montant reflète l’importance des moyens humains, matériels et technologiques mobilisés pour assurer des déplacements sécurisés sur l’ensemble du réseau départemental.