Le maire PCF de Firminy, Marc Petit, a décidé de faire appel de sa condamnation à un mois de prison avec sursis pour agression sexuelle.
Les faits remontent au 17 juillet 2016, lors d’un voyage professionnel en Turquie. Une employée du conseil départemental du Puy-de-Dôme aurait été agressée par le maire de Firminy. Le 14 février dernier, le tribunal correctionnel de Saint-Etienne a condamné Marc Petit à un mois de prison avec sursis. Dès le lendemain de l’annonce, le maire de Firminy s’est déclaré innocent et a annoncé qu’il ne démissionnera pas de son poste de maire.
Après le verdict, des conseillers municipaux et des adjoints à la mairie, dont 9 femmes de sa majorité et 7 élus d’opposition ont fait savoir qu’ils souhaitaient la démission de Marc Petit et ont demandé la tenue d’un conseil municipal extraordinaire. Le Maire de Firminy vient de rappeler qu’il n’était pas question pour lui de démissionner. Il a d’ailleurs fait appel de sa condamnation. L’affaire sera rejugée fin 2019 voire début 2020.