Vendredi, dans la matinée, Marc Petit, le maire de Firminy a été convoqué par la police judiciaire pour un renvoi devant le tribunal correctionnel de Saint-Etienne. L’audience pour agression sexuelle va se dérouler le 24 janvier 2019.
Pour Marc Petit, c’est une drôle de surprise. Le maire de Firminy annonce qu’il a appris qu’il était convoqué par la presse. Le parquet ne l’aurait jamais prévenu.
Pour l’avocat de la plaignante, c’est la satisfaction. « C’est la suite logique des choses ». Le débat va pouvoir débuter.
Rappel des faits
L’affaire remonte à juillet 2016. Une employée du conseil départemental du Puy-de-Dôme se plaint d’avoir été agressée par Marc Petit à Istanbul au Palais des Congrès. La plaignante : une femme d’une quarantaine d’année qui faisait partie d’une délégation pour le classement des volcans d’Auvergne au patrimoine de l’Unesco. Marc Petit était à l’époque parmi les élus qui présentaient la candidature du site Le Corbusier.
Rapidement, le procureur de Saint-Etienne, Jean-Daniel Régnault ouvre une enquête préliminaire. A cette époque, la plaignante tombe gravement malade et le procureur de l’époque n’est plus en poste. L’instructions traîne jusqu’à la garde à vuede Marc Petit en décembre 2017. Une confrontation a eu lieu. Le maire de Firminy dit ne pas avoir reconnu cette femme. Le nouveau procureur, André Merle, prend la suite de l’affaire. L’affaire va donc maintenant s’ouvrir devant le tribunal. Après des expertises psychologiques du maire de Firminy et après des témoins entendus, un procès va bel et bien avoir lieu.