
Une démarche inhabituelle pour le club, qui a jugé nécessaire de solliciter des explications officielles.
Lors de cette rencontre comptant pour la 21e journée de Ligue 1, un fait de jeu a particulièrement retenu l’attention. À la 17e minute, alors que Rennes venait d’ouvrir le score, le milieu de terrain rennais a stoppé Bouchouari avec un tacle dangereux, écrasant sa semelle sur la cheville du joueur stéphanois. L’arbitre de la rencontre, M. Vernice, a sanctionné l’action d’un simple carton jaune. Une décision qui aurait dû être revue par la VAR, comme l’a admis le corps arbitral après le match.
Dans un rapport publié sur le site officiel de la Fédération Française de Football (FFF), la DTA est revenue sur cette séquence. Elle reconnaît que la VAR aurait dû inviter l’arbitre à revoir l’action et à reconsidérer sa sanction : « Les images montrent clairement la mise en danger de l’intégrité physique de l’adversaire, avec un geste non maîtrisé, effectué avec la jambe tendue et la semelle venant directement impacter la cheville de l’adversaire. L’intensité du contact et la torsion immédiate de la cheville sont des critères justifiant une faute grossière : un visionnage en bord de terrain était attendu pour qu’un carton rouge soit attribué. »
La reconnaissance de cette erreur par la DTA ne modifie en rien l’issue du match, perdu par les Verts (0-2), mais elle met en lumière une décision arbitrale erronée qui aurait pu avoir un impact significatif sur le déroulement de la rencontre. Cette prise de position officielle intervient dans un contexte où l’AS Saint-Étienne lutte pour son maintien en Ligue 1 et où chaque point s’avère crucial.
Si la DTA ne s’est pas prononcée sur d’autres situations litigieuses de la rencontre, comme le possible penalty sur Stassin en première période, cette reconnaissance valide néanmoins la démarche entreprise par l’ASSE. Le club espère que de telles erreurs ne se reproduiront plus dans une fin de saison où l’équité arbitrale sera plus que jamais déterminante.