
Sa participation au Vendée Globe virtuel, Virtual Regatta, un jeu en ligne qui a rassemblé près de 600 000 participants cette année. Après avoir passé deux mois dans une réplique de bateau aménagée spécialement pour l’occasion, l’homme a terminé aux alentours de la 50 000e place.
Un défi hors du commun
Isolé 22 heures sur 24 dans un espace de trois mètres carrés, Bernard Poitau a simulé les conditions de vie des skippers engagés dans le Vendée Globe réel. Avec des températures parfois glaciales (jusqu’à -5 °C à l’extérieur), il a vécu comme un marin, ses repas préparés à l’avance et sans quitter son jardin. Ce projet, à la fois ludique et introspectif, lui a permis de tester ses limites physiques et mentales, mais aussi de se reconnecter à l’essentiel.
Une aventure solidaire
Au-delà du jeu, Bernard Poitau a transformé son expérience en une initiative solidaire. Il a lancé une cagnotte en ligne au profit de l’association stéphanoise Anticyclone, qui soutient les demandeurs d’asile de la Loire. L’opération a permis de récolter 9 500 euros, auxquels s’ajoutera un don équivalent à 10 % du montant total de la cagnotte, promis par un ancien sponsor du skipper Jean Le Cam.
Un projet humain qui continue
Bernard Poitau ne compte pas s’arrêter là. En mars 2025, il accueillera un réfugié chez lui par l’intermédiaire de l’association JRS (Jésuite Réfugiés Services) de Saint-Étienne. Cette étape marque la continuité de son engagement solidaire, prolongement naturel de son aventure vécue entre les murs de son bateau-jardin.