Centre-Deux sous la neige avec des plaques de verglas, c’est bien connu, comme à Berkson ou du côté de L’étrat ou Saint-Chamond. Mais cette fois-ci en 2022, rien. Pas de gros flocon, pas de patinoire sur les trottoirs. Un temps parfois lumineux, voire doux. Mais que se passe-t-il ? Saint-Étienne a-t-elle bougé sur la carte de France ? Non, même pas.
15° ce jeudi 24 février 22 à Saint-Étienne. Ce mois de février nous la joue « un sacre de Printemps ». le retour de l’anticyclone et du beau temps se profile à nouveau sur la France. Avec lui, le retour des nuits claires favorisera les gelées nocturnes, ce qui n’est pas rare en cette saison. Doit-on en conclure que l’hiver est désormais derrière nous ?
L’hiver météorologique s’étend du 1er décembre au 28 février. À ce jour, nous pouvons d’ores et déjà dire que cet hiver sera marqué par la douceur, probablement de l’ordre de +1°C au-dessus de la moyenne à l’échelle des trois mois sur la France. Seul le mois de janvier a été dans la normale. Concernant les précipitations, il restera marqué globalement par un déficit de pluie et de neige, bien que certaines régions aient connu de forts excédents, notamment au mois de décembre.
Attention au revers de la médaille en mars
Il est bon de rappeler que des gelées en début mars n’ont rien d’exceptionnel, puisqu’en cette période de l’année, nous pouvons encore subir de véritables vagues de froid, comme en 2005, 2013 ou 2018 par exemple. En moyenne, la moitié nord-est de la France connaît 9 jours de gel au mois de mars. Puis, avec l’allongement de la durée du jour, les après-midi deviendront progressivement plus douces. Mais ça restera un hiver très court.
Un hiver, terminé
En conclusion, il semble que l’hiver soit terminé sur la France pour cette année, tout en gardant à l’esprit que des nuits froides sont envisagées avec des gelées, et qu’un bref coup de froid éphémère soit possible vers le 8 mars. Mais, à l’échelle du mois et de l’hexagone, soleil et douceur seraient prédominants dans la Loire. Cette situation va inévitablement relancer la problématique de la sécheresse. En effet, si les quelques récents passages pluvieux ont permis de freiner son évolution, elle risque désormais de s’accentuer rapidement sous l’effet du réveil de la végétation au printemps et de la hausse des températures diurnes.