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Pour cette cinquième saison hivernale soumise à la réglementation, les forces de l’ordre ne pourront toujours pas verbaliser les contrevenants. Selon des sources préfectorales, « à ce jour, le décret instaurant les sanctions en cas de non-respect de cette obligation d’équipements hiver n’est toujours pas paru ». L’approche pédagogique devrait donc perdurer cette année.
Pourtant, selon la loi, tout contrevenant s’expose théoriquement à une contravention de 2e classe, soit 150 euros, sans perte de point.
Qui est concerné ?
La mesure s’applique à tous les véhicules à quatre roues et plus circulant dans les 193 communes ligériennes concernées : véhicules légers, utilitaires, bus et poids lourds. Elle couvre l’ensemble des routes traversant ces communes, y compris les axes autoroutiers et les routes nationales, à l’exception de quelques liaisons sur routes départementales situées en zone de piémont bénéficiant d’une dérogation.

Deux options pour se mettre en règle
Option 1 : Les pneus hiver 3PMSF
Depuis 2024, seuls les pneumatiques portant le marquage « 3PMSF » (3 Peak Mountain Snow Flake) sont reconnus. Ce symbole représente une montagne à trois pics contenant un flocon de neige. Les pneus 4 saisons (4S, All Weather, All Season) ne sont considérés comme pneus hiver que s’ils portent cette estampille.
Option 2 : Les dispositifs amovibles
Il est possible de détenir des chaînes ou chaussettes à neige à bord du véhicule. Il en faut au moins deux, pour équiper les roues motrices. En l’absence de neige ou de verglas, ces dispositifs restent simplement à bord sans être montés.
Listes des communes composent le périmètre territoriale visé à l’article 2 ICI.
Les autres pneus neige ne suffisent pas
L’achat et l’utilisation d’autres types de « pneus neige » restent possibles, mais les usagers devront obligatoirement détenir en plus des chaînes pour circuler du 1er novembre au 31 mars dans les zones concernées.
Exception : Les véhicules équipés de pneus à clous sont exonérés de ces obligations.
Du 1er novembre 2025 au 31 mars 2026, les automobilistes circulant dans les zones montagneuses de la Loire devront donc veiller à respecter cette réglementation, même si, pour la cinquième année consécutive, l’absence de décret d’application empêche toute verbalisation effective.

