
Des résidus rouges, visibles sur les bâtiments, les voitures et les balcons environnants, ont alerté les riverains et mobilisé les autorités.
Un périmètre touché jusqu’aux habitations voisines
L’alerte a été donnée tard dans la soirée lorsque des habitants du quartier ont découvert des dépôts rougeâtres sur leurs façades et fenêtres. La police s’est rapidement rendue sur place pour informer les résidents et leur recommander de ne toucher à rien, par précaution.
À quelques dizaines de mètres de l’usine, les logements du secteur de l’Atrium ont été particulièrement affectés. Plusieurs habitants ont constaté la présence de ces particules sur leurs balcons et murs extérieurs.
“On ne pensait pas que cela pouvait atteindre cette ampleur”, confie un résident au journal Le Progrès en observant les traces persistantes laissées sur son garde-corps. Selon les premiers témoignages, malgré les tentatives de nettoyage, ces résidus semblent difficiles à éliminer.
Un établissement scolaire concerné par l’incident
L’école privée Sainte-Blandine, située à environ 200 mètres de l’usine, fait également partie des zones potentiellement exposées. Dès le matin, des équipes spécialisées ont été dépêchées sur place pour effectuer des prélèvements et analyser la nature de ces dépôts.
Par mesure de précaution, les enfants ont été maintenus à l’intérieur de l’établissement durant toute la journée. L’administration de l’école a suivi les consignes des autorités en limitant tout contact avec les surfaces extérieures.
Des habitants peu informés sur la situation
Si certains riverains ont été alertés dans la nuit, d’autres n’ont pris connaissance de l’incident qu’au moment de récupérer leurs enfants à l’école. Certains parents ignoraient totalement que des particules avaient été rejetées dans l’air et se montraient préoccupés par les conséquences potentielles.
D’autres habitants du quartier rapportent avoir perçu une odeur de brûlé inhabituelle la veille, sans en connaître l’origine.
Des analyses en cours pour déterminer l’impact environnemental
Les services de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) se sont rendus sur place vendredi matin pour procéder à des relevés et évaluer l’impact de l’incident.
L’usine Ugitech a suspendu son activité le temps des investigations. L’entreprise attend les résultats des analyses, qui devraient être communiqués dans les prochains jours. Pour l’heure, aucune information précise n’a été donnée sur la nature exacte des substances rejetées ni sur les éventuelles mesures à prendre pour remédier à la situation.