Vendredi 18 mars 2022, c’est la journée du sommeil. L’Institut National du Sommeil a publié plusieurs infos. Des spécialistes du sommeil, se mobilisent aujourd’hui pour nous aider à mieux dormir. Pas dans la Loire. Pourtant le sommeil, c’est la santé! On a donc compilé quelques infos sur le sommeil, pour vous montrer que Morphée et le marchand de sable doivent faire mieux.
Mal dormir rend moins performant au travail ou à l’école, fait flancher la mémoire. Mieux on dort, moins on a de risques de développer de nombreuses maladies. A Saint-Etienne, l’Hôpital Privé de la Loire dispose d’un centre du sommeil, le CHU étudie nos nuits, plusieurs études ont été menées. Pour cette nouvelle édition de la journée du sommeil, rien est organisé dans la Loire selon le programme de la journée du sommeil.
Pourtant, visiblement on a besoin d’infos pour un bon dodo. Les études le disent : d’années en années, les Français dorment de moins en moins bien. Ce qui perturbe nos roupillons? Les écrans, notamment chez les enfants. La télé, l’ordi, les jeux vidéos mais surtout les smartphones et les réseaux sociaux rendent le sommeil de piètre qualité, le réveil difficile. Ouch!
En plus, la lumière des écrans imite la lumière du jour, ce qui perturbe l’horloge interne.
En cette journée particulière, l’Institut national du sommeil alerte sur le manque de sommeil des enfants. Selon les données de spécialistes, 38 % des enfants de moins de 10 ans se couchent après 21 heures en semaine et 67 % le week-end, alors qu’ils ont besoin de 12h de sommeil régulières entre 3 et 5 ans, 11h entre 5 et 6 ans, 10 à 11h entre 7 et 12 ans.
Vrai/Faux sur le sommeil en 2022
En période de crise, comme actuellement et depuis plus de 2 ans, s’endormir peut prendre davantage de temps
VRAI.
Des éveils nocturnes surviennent plus souvent, rêves anxiogènes et cauchemars aussi. Mention spéciale pour les enfants, véritables éponges à ce qui se passe dans leur environnement et qui perçoivent ce que les parents ressentent. Il est donc important d’éloigner les enfants des écrans, de parler des événements de la façon la plus réconfortante possible (exemple : des personnes fuient leur pays, mais on va les accueillir) et privilégier les rituels et routines du coucher (comme la lecture d’une histoire).
Nous avons tous besoin d’un temps minimum de sommeil de 6 heures.
FAUX. Il existe des courts dormeurs et de longs dormeurs.
Pour connaître sa physiologie, il est intéressant d’établir un agenda du sommeil et de noter ses habitudes de sommeil, en absence de contraintes. Exemple : pendant les vacances, vous vous endormez à minuit et vous vous réveillez spontanément à 8-9 h.
Lorsque vous travaillez, vous vous endormez à la même heure, mais votre réveil sonne à 6-7 h.
Vous pouvez évaluer votre dette de sommeil à 2 h environ.
Beaucoup sous-estiment l’importance du sommeil et associent nuit courte et capacité de travail accrue.
VRAI. C’est typiquement le cas du cadre dynamique qui va travailler, consulter ses emails jusqu’à minuit, une heure du matin, convaincu d’être très efficace.
En réalité, il sera beaucoup moins performant le lendemain, aura tendance à prendre de moins bonnes décisions.
Les nouvelles technologies affectent directement le sommeil.
VRAI. Elles sont une cause connue de diminution de la durée de sommeil (plus de 50 % des jeunes dorment avec leur smartphone allumé dans le lit!).
L’énergie de la lumière bleue émise par nos écrans omniprésents (smartphone, ordinateurs…) stimule, en effet, les cellules de la rétine de façon beaucoup plus intense que la lumière traditionnelle, retarde l’endormissement et influence les cycles du sommeil.
Elles perturbent l’horloge biologique interne.
Sommeil et poids sont intimement liés.
VRAI. Quand on dort, on fabrique des substances qui contrôlent la prise alimentaire. Quand le sommeil est perturbé ou insuffisant, ces sécrétions sont modifiées, favorisant l’apparition de troubles du comportement alimentaire; on mange davantage et surtout, on est attiré par des substances très caloriques, riches en graisses et en sucre.
