Un homme mis en examen pour nécrophilie.
Cet homme de 70 ans a été mis en examen pour « atteintes à l’intégrité de cadavres ». Notamment des atteintes sexuelles pratiquées sur des femmes décédées. Il avait déjà été condamné pour des atteintes sexuelles mais avait été laissé en liberté sous contrôle judiciaire avec obligation de soins.
Il a reconnu être venu à plusieurs reprises au funérarium municipal de Roanne situé rue Mateotti en face de l’espace funéraire et en face de l’ancien cimetière de Roanne.
La loi est floue concernant la nécrophilie. Elle ne constitue pas un délit.
Il a été interpelé mardi soir sur les lieux et a été mis en garde à vue. Une pulsion morbide pousse ce septuagénaire à se rendre à plusieurs reprises au Funérarium. Son attirance sexuelle a un nom, la nécrophilie. L’homme venait régulièrement au funérarium, ses venues ont alertées les agents de sécurité. « Il venait sans raison » nous explique l’un des agents.
Une surveillance a permis de le prendre sur le fait.
Suite à cette affaire, le maire de Roanne, Yves Nicolin, a annoncé qu’une surveillance plus poussée va être mise en place. Les chambres funéraires disposent d’un digicode à l’entrée mais il n’est activé qu’en dehors des heures d’ouverture. Des caméras vont être installées à l’entrée du bâtiment principal.
La loi est floue concernant la nécrophilie. Elle ne constitue ni un délit ni un crime en tant que tel. L’article 225-17 du code pénal punit d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la violation et la profanation de sépulture ainsi que toute atteinte à l’intégrité du cadavre.