
Le jeune homme de 20 ans a séquestré et violemment battu sa compagne, avant que cette dernière ne parvienne à s’échapper en sautant par la fenêtre.
Lors de son procès au tribunal correctionnel, le président François-Xavier Manteaux n’a pas manqué de rappeler la gravité des faits :
« Qu’est-ce qui vous donne le droit de frapper votre compagne ? »
La réponse de Kaym Bensalem a été brutale :
« J’étais hors de moi. »
La scène de violence s’est déroulée au domicile des parents de la victime, où le couple résidait à ce moment-là. La dispute, liée à la volonté de la jeune femme de quitter son compagnon, a dégénéré en une violence inouïe. Bensalem a enfermé la jeune femme dans une salle de bains et l’a frappée à plusieurs reprises. Craignant pour sa vie, la victime a pris la décision de sauter par la fenêtre, s’accrochant à des câbles téléphoniques avant de se jeter dans le vide.
« Soit j’essaie de m’échapper, soit il va me tuer », confie la victime, racontant la terreur qui l’a envahie durant cette nuit d’enfer.
Après cette tentative de fuite, Kaym Bensalem a rattrapé sa compagne, l’a de nouveau séquestrée pendant plusieurs heures, avant de la conduire à l’hôpital. Bien qu’il ait reconnu les coups, il a contesté la séquestration, affirmant que « les clefs étaient sur la porte ». Il a expliqué son comportement par un excès de colère et de jalousie, affirmant :
« Je n’étais vraiment pas bien. J’étais dépité par la colère et la jalousie. »
Le tribunal a toutefois retenu contre lui des charges de violences volontaires, séquestration et violence psychologique, et l’a condamné à une peine de prison. Son père, également impliqué, a été condamné pour son rôle dans la tentative de nettoyage de la scène de violence avant de conduire la victime à l’hôpital.