Les commerçants se plaignent.
Nos confrères du progrès de ce vendredi 20 octobre 2017 parlent d’incivilités. Des cris, des sans-abris sous l’emprise de l’alcool, drogue et bagarres sur cette place pourtant très utilisée par les badauds et très commerçante. Mercredi dernier, une bagarre a éclaté pour un vol de téléphone. Et chaque jour a son histoire, disent les commerçants. D’après un commerçant, il y a trois catégories de squatteurs : les Roms, des jeunes sans domicile avec des chiens, et des lycéens qui, d’après le commerçant, n’ont plus vraiment l’air d’aller au lycée.
Le propriétaire de l’Hôtel de la Tour précise qu’il a perdu 23%
Ces individus ne seraient pas respectueux vis-à-vis des commerçants et de leurs clients. Le personnel de la supérette Casino raconte que, lorsqu’ils sont alcoolisés, ils entrent en boutique avec leurs chiens, crient et parfois certains volent.
Le propriétaire de l’Hôtel de la Tour précise qu’il a perdu 23% de son chiffre d’affaire. Des frictions naissent entre les clients et les squatteurs de la place. Les clients leur demandent de faire moins de bruit et se font insulter en retour.
Concernant les Roms, ils feraient la manche sur les terrasses et prendraient les pourboires laissés sur la table.
Ces jeunes qu’on appelle « Squatteurs »
Interrogée, une jeune fille de 19 ans précise qu’elle est ici tous les jours. Elle ne fait rien de particulier, elle vient là avec ses amis. D’après l’un des groupes de ces jeunes : C’est une atteinte à leur liberté de les obliger à partir. Ils seraient victimes de leur statut de « Sans abri ». Les jeunes gens accompagnés de leurs chiens expliquent également que lorsque la police leur demande de partir, ils s’en vont mais reviennent toujours ici.
La mairie a renforcé la surveillance sur ce lieu. Des agents surveillent dorénavant la place dès la mi-journée jusqu’au soir. La ville a grossi ses rangs de 60 policiers et de nouvelles caméras de surveillance.