
Entre vendredi et samedi, malgré un arrêté préfectoral en vigueur, entre 200 et 300 fêtards ont investi ce lieu en friche, transformant l’espace déserté en temple éphémère de la musique techno.
L’ancienne salle, autrefois témoin de conversations feutrées et de repas partagés, s’est métamorphosée en une piste improvisée où les corps s’abandonnent au rythme hypnotique des platines. Dans cette atmosphère électrique, l’énergie collective s’élève, portée par la liberté d’une nuit hors du temps.
Une fête sous surveillance, mais sans heurt
Si la police avait déployé une patrouille aux abords du site dès le vendredi soir, aucune intervention n’a été nécessaire. Les contrôles routiers mis en place à l’aube n’ont donné lieu à aucune interpellation. La rave party s’est déroulée sans incident, preuve d’une organisation discrète mais maîtrisée.
Derrière cette soirée clandestine plane l’ombre du futur : l’ancien restaurant Le Flore, laissé à l’abandon, est promis à la démolition. Mais, le temps d’une nuit, il a repris vie, battant au rythme des beats et des âmes en quête d’évasion.