
Après avoir découvert qu’il menait une existence parallèle, sa compagne avait choisi de rompre définitivement avec lui. Avant de se rendre au rendez-vous fatidique avec son ex-compagne, notre protagoniste adopte une méthode de préparation pour le moins discutable : ingurgiter cinq à six bières pour se donner du courage. Cette consommation d’alcool s’avérera être le premier maillon d’une chaîne d’événements rocambolesques.
La rencontre se déroule rapidement et confirme ses craintes : la séparation est définitive. C’est alors que l’homme sort de sa poche, aux côtés de son paquet de cigarettes, une arme à feu. Dans un geste théâtral, il porte le pistolet à sa tempe, simulant un geste suicidaire devant sa partenaire terrifiée.
L’épilogue sonore qui fait fuir la dame
Après le départ précipité de son ex-compagne, épouvantée par cette démonstration, l’homme tire un coup de feu en l’air avec son arme chargée à blanc. Ce dernier acte de son spectacle improvisé provoque l’intervention immédiate des forces de l’ordre, alertées par la victime paniquée.
Devant le tribunal, le président n’hésite pas à questionner fermement l’accusé sur ses motivations. Les questions fusent concernant les risques liés à la conduite en état d’ébriété et surtout sur cette simulation de suicide particulièrement troublante. L’homme semble incapable d’expliquer rationnellement ses actes.
L’avocat général monte au créneau
Le représentant du ministère public se montre inflexible dans son réquisitoire. Il souligne la gravité des actes commis, notamment l’utilisation d’une arme dans un contexte de violence psychologique, causant un traumatisme certain chez la victime.
Deux jours après les faits, invité à présenter ses documents officiels aux autorités, l’homme se rend à la gendarmerie. Le détail croustillant : il stationne tranquillement son véhicule devant l’établissement, alors que son permis de conduire a entre-temps été suspendu. Son avocat plaidera l’ignorance de cette suspension.
Un dénouement judiciaire en demi-teinte
Le tribunal prononce une condamnation de huit mois d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une interdiction de port d’arme pendant cinq années et d’une interdiction d’approcher la plaignante durant trois ans. Son permis de conduire est suspendu pour une période de six mois, venant compléter ce tableau déjà bien chargé.