
Un mois de janvier sans assez de pluie pour les cultivations. La sècheresse est précoce, du coup la Préfecture de la Loire vient de placer le département en vigilance. Les citoyens sont invités à limiter leur consommation d’eau. Par exemple, en évitant d’arroser le jardin ou de laver sa voiture. Une situation qui gêne un certain nombre de personnes. Mais il faut…
La Préfecture pourrait prendre des mesures drastiques dans les prochains jours
Les niveaux de l’eau pourraient continuer de baisser si la pluie n’arrive pas. La Préfecture pourrait faire monter d’un degré le niveau d’alerte et accentuer les mesures. Pour Benoit Piétrement, Président du conseil spécialisé dans les grandes cultures de FranceAgriMer, cité dans Le Monde: « On sait qu’il y a des terres où l’impact de la sécheresse est déjà là ».
Le mercure grimpe dans la Loire, mais la pluie n’arrive pas
D’où l’inquiétude qui monte chez les agriculteurs. Au 2 mai dernier,l’observatoire Céré’Obs juge que 89 % des cultures de blé tendre sont dans un état bon et très bon, à comparer aux 79 % atteints l’an dernier à la même période. Pour les orges d’hiver, ce taux est de 86 % contre 76 % en 2021, et de 83 % contre 69 % pour le blé dur. Des données de terrain commencent à dater. Avant la forte montée des températures le week-end dernier, partout en France, notamment dans la Loire.
La Loire n’a pas beaucoup de nappes phréatiques
Aujourd’hui, 80% de la population du département consomme de l’eau potable qui provient de rivière ou de barrage (merci Grangent!). La France reçoit chaque année environ 400 milliards de m3 d’eau de pluie, dont les deux tiers s’évaporent. Le dernier tiers alimente les eaux de surfaces et souterraines.
Un manque de pluie en hiver et au printemps : la cata pour les nappes
Lorsque le manque de pluie survient en hiver ou au printemps, il empêche le bon remplissage des réserves d’eau (nappes phréatiques) qui s’effectue habituellement à cette époque de l’année. Après le mois d’avril, l’eau de pluie est essentiellement absorbée par les plantes, alors en pleine croissance, ou s’évapore à cause de la chaleur. Et un été sec, comme on le voit souvent, peut accentuer la sécheresse.