Les internautes ne sont pas tendres avec le futur centre commercial STEEL. La direction du centre dans la zone du Pont de l’Ane à Saint-Etienne a souhaité répondre.
Sur notre page Facebook. Les internautes se lâchent : « Mon dieu, encore des enseignes bas de gamme ». On peut aussi lire, « C’est tout pourri. Rien de neuf ou un peu sympa… Steel va mal terminer ». « En espérant que les enseignes du même nom restent en centre-ville. Car sinon St-Etienne centre c’est fini ». Un des internautes s’interroge : « Mais on a déjà toutes ces enseignes. Ça sert à quoi ? »
« 60% d’enseignes qui n’existent pas à Saint-Etienne »
Pour le groupe Apsys, c’est l’un des projets les plus importants depuis la seconde guerre mondiale en terme d’investissement. Plus de 200 millions d’euros. C’est 17 hectares de surface. 70 emplacements de commerces. Et 60% d’enseignes qui n’existent pas à Saint-Etienne. C’est plus de 800 emplois en CDI créés.
« STEEL a offert 50 000 euros à l’association Sainté Shopping en centre-ville »
Pourtant, certains stéphanois sont sceptiques. « A Saint-Etienne, on a peur de la lente mort du centre-ville. » Explique un internaute. Pourtant, STEEL a offert 50 000 euros à l’association Sainté Shopping. Cette association rassemble de nombreux commerces du centre-ville. Et Apsys souhaite organiser des événements avec le centre ville.
STEEL est-il un danger pour le centre-ville de Saint-Etienne ? Pour le maire Gael Perdriau, c’est un faux problème. A notre confrère de Radio Scoop il explique : « Cette question n’est pas la bonne. Il faut avoir un peu de mémoire. Ici, c’était un site d’équarrissage. Ça donnait une image piteuse de l’entrée de ville. Ça sentait mauvais et c’était moche. Ce projet va donner une autre perception. Ce sont 200 millions d’euros d’argent privé. Çà va reconfigurer un quartier de la ville. À Monthieu, il y a des habitants, des associations, des écoles. On n’est pas dans un champ au milieu de nulle part ».
« 40% de la consommation des habitants de la Loire se fait hors du département »
Pour le promoteur de STEEL, même discours que le maire. Car 40% de la consommation des habitants de la Loire se fait hors du département. Il faut redonner envie aux Ligériens de consommer dans la Loire. « L’un des buts de STEEL, c’est de freiner cette évasion commerciale. Et comme le projet est ambitieux, pourquoi ne pas attirer des clients de l’Ouest lyonnais. Et à terme, ces personnes viendront fréquenter STEEL, Saint-Étienne et découvrir l’offre de centre-ville qui est complémentaire ».