Vitres brisées, habitacles retournés, cartes de crédit volées… Le mode opératoire identique laisse penser qu’il s’agit d’un seul et même individu. Les forces de l’ordre affirment être pleinement mobilisées.
Deux cambriolages en deux semaines pour une habitante
Début décembre, une habitante du quartier a vu sa voiture vandalisée à deux reprises. La première fois dans la nuit du 1er au 2 décembre, puis à nouveau entre le 14 et le 15 décembre. À chaque fois, le malfaiteur s’en est pris à la vitre arrière avant de fouiller minutieusement l’intérieur du véhicule. Dans l’une des attaques, il est reparti avec des cartes de crédit, des documents d’identité et la carte grise, laissés dans un sac à main oublié sur place.
Dans la même rue, au moins deux autres véhicules ont été victimes du même sort. Les faits semblent répondre à un schéma précis : le voleur s’intéresse principalement aux objets de valeur faciles à monnayer, comme les cartes bancaires et l’argent liquide. Des dépenses importantes ont été relevées, atteignant un total de près de 700 euros, avant que les victimes ne bloquent leurs cartes.
Une enquête en cours et des patrouilles renforcées
La police nationale, via le Service local de police judiciaire (SLPJ), a ouvert une enquête. Des relevés techniques et scientifiques ont été effectués sur les véhicules ciblés, tandis que les patrouilles ont été intensifiées dans le quartier. Une opération de contrôle a eu lieu le 19 décembre pour tenter d’identifier le ou les auteurs.
D’après des témoignages et des images de vidéosurveillance, un homme d’une quarantaine d’années serait à l’origine de ces cambriolages en série. Une caméra installée à proximité d’un commerce aurait capturé des images du suspect rôdant autour d’une voiture.
Des conséquences financières et psychologiques pour les victimes
Ces vols ne laissent pas seulement des bris de verre derrière eux, mais aussi des tracas administratifs et financiers. L’habitante victime de deux cambriolages a dû refaire l’ensemble de ses documents officiels. Malgré le remboursement partiel de sa banque, les franchises d’assurance et les démarches nécessaires représentent un coût non négligeable. Désormais, pour sécuriser son véhicule, elle loue un garage fermé à 75 euros par mois, une dépense supplémentaire qu’elle espère provisoire.
En attendant que le malfaiteur soit arrêté, les riverains espèrent que la mobilisation policière portera ses fruits rapidement.
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