
En mai, beaucoup de maires avaient pris des arrêtés restreignant la liberté d’aller et de se déplacer, comme Gaël Perdriau, qui avait notamment interdit la pratique d’activités sportives de 9h à 19h. Cette fois, à l’aube du 2ème confinement, des édiles, comme celui d’Yssingeaux ont pris des mesures qui autorisent les commerces de centre-ville à ouvrir.
Plus de six mois après le premier isolement, des maires vont donc à l’encontre du reconfinement en prenant des arrêtés autorisant les commerces de centre-ville à rouvrir. Ils estiment que la fermeture des commerces de proximité non alimentaires est « injuste et inéquitable » et « crée une rupture d’égalité entre petits commerces et grandes et moyennes surfaces ». Le coté sanitaire est aussi évoqué : les queues seraient évitées, puisque la clientèle serait plus dispersée.
Mais attention, dans un communiqué envoyé ce vendredi soir, la Préfecture de Corrèze -valable pour tous les autres départements- indique qu’un « arrêté municipal qui dérogerait au décret du 29 octobre 2020 est illégal » et que ce décret ne connaît aucune dérogation. « En conséquence, tout arrêté municipal qui autoriserait le maintien de l’ouverture des commerces dont l’activité n’est pas autorisée par le décret est illégal. Les commerces qui seraient ouverts sur la base d’un arrêté municipal de ce type, encourent une fermeture administrative immédiate »