
La course au vaccin contre la Covid-19 est lancée : 200 sont en cours de recherche. En Belgique, l’entreprise CureVac a pu déjà tester des virus sur des humains. Les premiers témoignages font état d’une forte réaction après l’injection.
Une journaliste de L’Echo en Belgique s’est portée volontaire pour faire partie de ces cobayes pour tester s’ils supportent le médicament, s’ils restent en bonne santé et si le vaccin est efficace. Actuellement, les recherches liées à cet embryon de vaccin ne sont qu’à la phase 1 : les médecins cherchent le degré de toxicité du vaccin, c’est-à-dire la dose à injecter, avant de s’intéresser à l’efficacité contre la Covid. Des groupes tests sont créés, selon la dose : 2, 4 et 8 microgrammes.
De quoi tester la dose…
Pendant les quatre heures après l’injection, la journaliste se sent bien. Pas de choc anaphylactique, pas de fièvre, pas de tension. Pourtant, une fois rentrée chez elle, elle explique « Je brûle. Du moins, c’est mon impression. Mes jambes semblent chauffées à blanc, mon front transpire. Mon cœur s’emballe, ma gorge et ma tête cognent, et j’ai perdu toute sensation dans les doigts. Ma température a atteint 39°C. C’est comme si quelqu’un était assis sur ma cage thoracique. »
Serait-ce la Covid ?
Inquiète, elle appelle le laboratoire, qui l’informe en ricanant que c’était très bien, que « cela signifie que vous avez eu une très bonne réaction immunitaire », explique le médecin.
24 heures après, la journaliste ressent encore de la fièvre, une extrême fatigue et des maux de tête. Serait-ce la Covid ? Encore une fois, le médecin la rassure. Elle a simplement développé des symptômes proches. Là encore, une bonne nouvelle qui signifie qu’il doit adapter la dose afin de limiter les effets secondaires. Et surtout que la dose était peut-être trop importante : de quoi rassurer sur la quantité de vaccins qui seront produits. La journaliste s’est finalement remise de son essai 48 heures après.
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