Le dimanche 25 août, un jeune homme de 20 ans, après une violente dispute avec sa mère, décide de quitter la maison pour se calmer. Il se rend alors dans les bois d’Arcon, situés à Villerest. Alors qu’il se promène seul, il trébuche et se blesse en tombant sur des branchages, s’écorchant la peau. Pris de panique en voyant le sang couler de ses égratignures, il prend une décision impulsive : il appelle les gendarmes.
Lors de son appel, il affirme qu’un homme masqué l’a attaqué avec un couteau. Les gendarmes, prenant la situation très au sérieux, lancent immédiatement une opération de recherche pour retrouver cet agresseur présumé. Des moyens sont déployés pour sécuriser la zone et protéger les habitants, générant ainsi une grande inquiétude au sein de la communauté.
Cependant, au fil des interrogatoires et face à l’insistance des forces de l’ordre, le jeune homme finit par avouer la vérité. Il confesse qu’il n’a jamais été attaqué, mais qu’il s’était en réalité blessé en tombant sur des branches. Son mensonge, explique-t-il, était motivé par la peur de la réaction de sa mère en voyant ses blessures, craignant qu’elle ne lui en veuille davantage après leur dispute.
L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais les conséquences de son mensonge sont plus graves qu’il ne l’avait imaginé. En effet, la dénonciation mensongère d’un fait délictueux ayant entraîné des recherches inutiles est un délit. Le jeune homme risque désormais une peine pouvant aller jusqu’à six mois d’emprisonnement et une amende de 7 500 euros. En attendant son jugement, il est convoqué pour un avertissement pénal probatoire, une mesure qui pourrait lui permettre d’éviter la prison s’il fait preuve de bonne conduite à l’avenir.
Ce fait divers illustre les conséquences potentiellement lourdes des fausses déclarations aux autorités, même lorsqu’elles sont motivées par la peur ou l’impulsivité. Les forces de l’ordre rappellent que toute déclaration doit être faite en toute honnêteté, sous peine de poursuites judiciaires.