
De nombreuses personnes se disent chocolatomanes, c’est-à-dire qu’elles affirment être addict au chocolat. Pour ces personnes-là, cette friandise est une vraie drogue qui réduit leur stress, leur angoisse, et leur procure un plaisir divin.
C’est vrai, ces personnes-là éprouvent un besoin difficilement contrôlable d’absorber chaque jour des quantités importantes de cet aliment-plaisir ; et leur comportement apparemment compulsif ressemble à celui d’une personne addict à une drogue, d’un toxicomane.
Peut-on vraiment en être addict ?
L’addiction se caractérise certes par une envie irrépressible et l’incapacité répétée à contrôler le besoin de l’objet addictif ; et la personne addict, bien qu’ayant conscience des risques liés à ses abus, ne peut s’empêcher de poser des comportements addictifs. Et en ce sens, on pourrait penser que le chocolat crée donc de l’addiction.
Mais, contrairement aux drogues, cette friandise ne crée dans les faits aucune dépendance, qu’elle soit physique ou psychologique.
La dépendance physique se caractérise par un organisme qui assimile à son propre fonctionnement un produit et qui développe des troubles parfois graves en cas de manque. Quant à la dépendance psychologique, elle se traduit par de vraies douleurs physiques.
Un nutritionniste nous explique :
« Quand on aime un produit, cela fait sécréter des endorphines, cela favorise la stimulation des circuits de récompense dans le cerveau. On sait donc, par expérience, que quand on consomme du chocolat, on va avoir un plaisir que l’on attend … Quand quelque chose nous fait plaisir, on y retourne. Si une musique nous plaît, on va la réécouter. Faire l’amour fait aussi déclencher des endorphines, donc on y retourne… Dans ce cas, il n’y a pas de produit ».
Bon week-end de pâques !
Voilà, maintenant que vous savez qu’un chocolatomane consomme du chocolat au quotidien pour se faire plaisir et non parce qu’il en est addict, qu’allez-vous décider de faire ? Bon lundi de pâques.