Dans une lettre adressée aux personnels, il dénonce une baisse des moyens alloués par l’État, qui met en péril l’équilibre financier de l’établissement et, au-delà, l’avenir de l’enseignement supérieur public.
Une baisse de subvention sans précédent
Dans un contexte de contraintes budgétaires, l’université Jean-Monnet, qui accueille près de 20 000 étudiants et mobilise 950 enseignants, s’apprête à présenter son budget pour 2025 lors du Conseil d’administration du 9 décembre. Florent Pigeon alerte déjà sur les chiffres inquiétants :
• La subvention pour charges de service public de l’université baissera de 1,32 % par rapport à 2024, soit une perte de 780 000 euros.
• Une diminution qualifiée d’« inédite dans l’histoire récente des universités françaises », selon le président de l’établissement.
À cette réduction s’ajoute une nouvelle charge imposée par l’État : le relèvement du taux de cotisation des employeurs de la fonction publique, représentant une dépense supplémentaire de 1,8 million d’euros pour l’université.
Une baisse de subvention sans précédent
Dans un contexte de contraintes budgétaires, l’université Jean-Monnet, qui accueille près de 20 000 étudiants et mobilise 950 enseignants, s’apprête à présenter son budget pour 2025 lors du Conseil d’administration du 9 décembre. Florent Pigeon alerte déjà sur les chiffres inquiétants :
• La subvention pour charges de service public de l’université baissera de 1,32 % par rapport à 2024, soit une perte de 780 000 euros.
• Une diminution qualifiée d’« inédite dans l’histoire récente des universités françaises », selon le président de l’établissement.
À cette réduction s’ajoute une nouvelle charge imposée par l’État : le relèvement du taux de cotisation des employeurs de la fonction publique, représentant une dépense supplémentaire de 1,8 million d’euros pour l’université.
Un déficit alarmant de 5,6 millions d’euros
Malgré des efforts déployés par les services pour réduire les dépenses, ces contraintes budgétaires entraîneront un déficit prévisionnel de 5,6 millions d’euros en 2025. Un chiffre qui inquiète Florent Pigeon, car il reflète une situation devenue critique pour l’établissement :
« La politique actuelle de sous-financement de l’enseignement supérieur représente une véritable menace pour notre université », écrit-il dans sa lettre ouverte.
Un appel à défendre l’enseignement supérieur
Pour le président de l’université, ces coupes budgétaires ne concernent pas seulement l’institution, mais menacent plus largement l’avenir des jeunes générations, de la recherche et du développement des territoires.
En conclusion de sa lettre, Florent Pigeon lance un appel solennel à « un sursaut collectif » pour défendre une université publique accessible et performante :
« Il est urgent de mobiliser pour préserver notre mission fondamentale au service de la jeunesse, de la recherche et de notre territoire. »
Un signal d’alarme pour l’ensemble des universités
La situation de l’université Jean-Monnet illustre les difficultés croissantes rencontrées par les établissements d’enseignement supérieur en France. Dans un contexte de hausse des besoins éducatifs et de recherche, les restrictions budgétaires risquent de fragiliser encore davantage un secteur déjà sous pression. Reste à savoir si l’appel de l’université de Saint-Étienne trouvera un écho auprès des décideurs politiques.