Le député de la Loire, Quentin Bataillon, manifeste un vif intérêt pour l’avenir du groupe Casino, dont le siège social est situé dans sa circonscription à Saint-Étienne. Le jeune élu, en étroite collaboration avec le ministre du Travail, a fait le point lundi après une rencontre avec Daniel Kretinsky.
Selon les déclarations de Quentin Bataillon, M. Kretinsky devrait prendre les rênes du groupe Casino mi-mars, une fois que le tribunal de commerce de Paris aura approuvé l’offre de reprise du consortium. À ce moment-là, M. Kretinsky s’engagerait à préserver le nom et la marque Casino, notamment pour les enseignes de proximité telles que Petit Casino ou Casino Shop.
Quant au siège social du groupe à Saint-Étienne, le futur repreneur aurait exprimé à Bruno Le Maire sa volonté de le maintenir. Bien qu’il ne puisse pas préciser le nombre d’emplois conservés sur place, M. Kretinsky semble déterminé à maintenir Casino à sa place historique, selon les informations de Quentin Bataillon.
À ce stade, conformément aux souhaits de l’intersyndicale, un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) sera mis en place pour les fonctions support appelées à quitter le groupe.
Cependant, les emplois salariés des magasins cédés à Intermarché et Auchan seront préservés intégralement pendant quinze mois, avec les mêmes contrats de travail et les mêmes accords d’entreprise.
Que se passera-t-il après cette période de quinze mois ? Selon M. Bataillon, une réunion sera organisée dans les prochaines semaines avec le ministre du Travail, Catherine Vautrin, et l’intersyndicale. Le député a également confirmé que l’entrepôt CDiscount d’Andrézieux-Bouthéon restera sous le contrôle du groupe Casino.
Enfin, il a révélé que Daniel Kretinsky pourrait transférer à Saint-Étienne un « nombre potentiellement important » de salariés du groupe DK qu’il dirige, un groupe axé sur quatre secteurs d’activité : l’énergie, la distribution, la logistique et la culture, englobant les médias et l’édition.