
C’est la première fois que ces impôts augmente depuis 2014. Gaël Perdriau, à la tête de la municipalité, rappelle qu’au cours de l’année précédente, des économies de l’ordre de 7 millions d’euros ont été réalisées sur le budget de fonctionnement. Il estime que la démarche d’optimisation des dépenses a atteint son terme.
une augmentation des taux d’imposition de 15 %
Afin de maintenir un niveau élevé d’investissement, de garantir la qualité du service public et de favoriser le développement du territoire, la majorité municipale propose une augmentation des taux d’imposition de 15 %. Cette proposition s’accompagnera d’une augmentation des bases locatives de 3,9 %, décidée par l’État.
Ces ajustements porteront la taxe foncière sur les propriétés bâties à 44,68 %, la taxe foncière sur les propriétés non-bâties à 48,62 %, et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, les autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale, ainsi que les logements vacants à 23,18 %. Cette mesure vise à dégager une épargne nette de 10 millions d’euros dès 2024.
Le groupe municipal PS-DVG annonce son opposition à cette augmentation de la fiscalité locale, dénonçant une prétendue « incapacité à bien gérer la ville en raison des affaires et à obtenir tous les financements possibles auprès de nos partenaires institutionnels ». De son côté, le groupe écologiste estime que « cette augmentation aurait dû intervenir depuis de nombreuses années et être associée à des mesures d’économies d’énergie pour faire baisser les factures ».