
En réponse, il a immédiatement annoncé son intention de faire appel de la décision. Des supporters de Dechavanne se sont rassemblés devant le tribunal, espérant apercevoir leur idole. L’un d’eux a déclaré : « J’adore Christophe Dechavanne. Tout le monde prend de la drogue aujourd’hui ! Ils veulent juste faire un exemple. » Malheureusement pour eux, l’animateur n’était pas présent et a été représenté par son avocat, Me Dylan Slama. Ce dernier a déploré la médiatisation excessive de l’affaire, affirmant : « Votre présence n’incite pas les gens à se présenter. »
Les faits remontent au 17 août 2024, lorsque Dechavanne, âgé de 66 ans, a été arrêté près de Toulon-sur-Allier pour un excès de vitesse au volant de sa Porsche 911. Bien que le test d’alcoolémie ait été négatif, le dépistage des stupéfiants a révélé la présence de cocaïne. Initialement, l’animateur a reconnu avoir consommé de la cocaïne et du cannabis quelques jours auparavant, avant de changer sa version et de prétendre avoir été en contact avec une femme ayant consommé de la drogue, ce qui aurait pu expliquer les résidus trouvés dans sa bouche.
L’avocat de Dechavanne a plaidé la relaxe, arguant que son client était un « consommateur passif » et que les traces de cocaïne ne devraient pas persister au-delà de 24 heures après un simple contact. Toutefois, la procureure a rétorqué que l’infraction était clairement établie, soulignant que Dechavanne avait déjà été condamné pour des faits similaires en 2021.
Le tribunal a finalement condamné Dechavanne à une amende de 1 200 euros, à l’annulation de son permis de conduire et à la saisie de son véhicule. Après une discussion téléphonique avec son client, Me Slama a déclaré son intention de faire appel, évoquant des « erreurs de droit » dans la décision. « M. Christophe Dechavanne est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés », a-t-il conclu, soulignant l’importance de la présomption d’innocence.
Avec AFP.