La vie seule, le travail prenant beaucoup de temps, sans avoir le temps de faire de nouvelles rencontres ni l’envie de rencontrer des « désespérés ». Le long désert à traverser sans vie sexuelle. Clara a mis sur pause les galipettes. Après 10 ans de vie de couple, un enfant de 5 ans et des soirées qui se terminent à 22h30 dans un lit seul, Cette femme a finalement trouvé satisfaction dans sa vie de célibataire. « Je sors parfois avec mes copines quand mon fils est chez son père. » Le célibat, c’est faire ce qu’elle veut quand elle veut, et c’est délicieux.
Elle mène une vie qui lui convient. Son travail est agréable, ses copines sont au top. « Je n’ai pas de contraintes de vie, alors pourquoi m’embêter avec un mec ? » Se remettre avec un homme ? Elle préfère sa liberté. Un coup d’un soir ? Pas de beaux mecs, pas de charme, aucun feeling pour ça. Malgré les applications de rencontre testées, il n’y a rien à espérer. Aucun homme croustillant.
La fin de l’amour physique à 45 ans ?
Le seul plaisir, un vibro, « pour le plaisir » comme le chantait Herbert Léonard en 1981. Mais finalement, au fil du temps, le vibro est resté dans le tiroir de la table de chevet. « Le sexe me manque de moins en moins, peut-être est-ce dû à mon âge. J’ai 45 ans, est-ce la fin des haricots ? » Il faut être clair, voir la vérité en face, la libido n’existait plus chez elle. Pas de désir, pas de fantasme, pas d’envies. Rien, nada.
Un beau jour, Clara retrouve un vieil ami par hasard. « J’étais en vacances et je le reconnais. Il n’a pas trop changé. Quelques rides et les cheveux poivre et sel lui donnent bien plus de charme qu’à l’époque où je le fréquentais. » Dans un bistrot, ils partagent un verre. Ils se remémorent le passé, les bons moments avec les amis. Tout cela date de plus de 15 ans. Presque 20. « À cette époque, il me draguait, mais je n’étais pas libre. » Les deux se rappellent cette époque. « Je me rends compte qu’il me drague délicatement, avec finesse. On parle de sexe facilement et je me rends compte rapidement que j’ai une folle envie de lui proposer de venir à mon hôtel. »
La discussion continue et chacun a une seule idée en tête : faire l’amour. Depuis cette rencontre, Elle a envie de sexe en permanence, elle y pense à chaque instant. Elle se dit qu’à 45 ans, c’est encore possible et elle prend conscience que cette libido est revenue alors que son bonheur était ces soirées télé sur un canapé moelleux et quelques sorties avec les copines. Le vibro toujours dans le tiroir. Ce changement est dû à un hasard complet, des retrouvailles avec ce vieil ami. « Ensemble, on a plein de souvenirs, des réminiscences de jeunesse. Il habite toujours dans le même département que moi, à une vingtaine de kilomètres de chez moi. » Il suffit de peu de choses, d’un déclic et hop c’est reparti. L’appétit vient en mangeant. Les rouages sont bien huilés. Clara ne peut plus se passer de sexe. Avec lui, c’est l’apothéose. « Mais pas question d’envisager de se mettre en couple. Avec lui, c’est purement sexuel, et c’est bien. » La liberté sexuelle.