Camille Cocly est d’origine guadeloupéenne. Il y a quelques années, ses clips étaient les plus regardés sur la chaîne musicale W9. En 2009, il sort « Spring Nana« , puis en 2010, il poursuit dans la musique avec un deuxième single : « Heal Me« . Une vie pailletée, de nombreuses rencontres et un clip tourné à Miami avec l’équipe de la série « Heroes ». Sous le nom de Zac Harry, il se produit aux États-Unis, à Dubaï, en Thaïlande et dans les hauts lieux parisiens. Son contrat avec la maison de disque Universal se termine en 2013. Aujourd’hui, Camille a troqué son costume pour devenir étudiant doctorant et enseignant à la faculté de droit de l’Université de Saint-Étienne. Son but : devenir avocat et défendre les artistes contre les diktats des maisons de disques. Camille Cocly explique à nos confrères du Progrès que les artistes ne sont pas rétribués à leur juste valeur. Ils sont exploités.
Des scènes du monde à Saint-Étienne
En 2014, l’artiste arrive à Saint-Étienne sans véritable intention. Il vient ici pour rejoindre ses enfants. Cependant, c’est à contrecœur qu’il s’installe dans la capitale de la Loire. Puis, en côtoyant les habitants, en sortant dans la ville, il tombe amoureux de Saint-Étienne. « J’ai décidé d’y rester », explique-t-il. En fin d’année, Camille Cocly soutiendra une thèse qui portera le titre : « Le particularisme de la répression pénale de la fraude fiscale ». Du micro aux études, il poursuit sa réussite. Son équipe d’étudiants est parvenue en demi-finale du concours de plaidoirie Cassin.