Gaël Perdriau se livre longuement dimanche dans Le Parisien-Aujourd’hui En France. Il y explique notamment les craintes qui le travaillent pour l’avenir au niveau national.
Vice-président Les Républicains en matière du projet, Gaël Perdriau s’inquiète du futur de son parti : aucune réflexion sur les évolutions du monde du travail du au numérique ou encore à la mondialisation. Ils en appellent donc à réfléchir selon trois piliers : « le bien-être social, le développement durable et les valeurs de la République ». Sur l’angle du développement durable, il prend comme exemple Saint-Etienne, qui a installé des centrales micro-hydrauliques de production d’électricité, créé des bornes de recharge pour véhicules et un plan isolement des logements. Mais cette vision n’a pas été développé au niveau national de son parti.
« Le pays est comme une cocotte-minute »
Concernant les futures élections présidentielles, il se dit insensible quant au choix de l’individu, mais qu’il faudra s’intéresser au contenu du projet présidentiel, notamment en se posant en opposition avec le RN. Et rompre avec la ligne conservatrice du parti.
Enfin, sur le climat social, le maire de Saint-Etienne est très pessimiste. « Le pays est comme une cocotte-minute ». Prêt à exploser. Seul remède : des « annonces fortes et concrètes » de la part d’Emmanuel Macron, suivies d’effet. Car, et c’est ce que soulève M. Perdriau, les autres « ont été rarement suivies dans les faits ».
Au niveau économie, il se montre très admirateur de Bruno Le Maire, même si la reprise économique n’est pas encore acquise avec lui. Espérons que l’ouverture de Steel permettent le renouveau stéphanois !