Attaque de la mosquée de Bayonne : pour Gaël Perdriau, cette spirale de la violence finira par briser la cohésion de notre République
Le Maire de Saint-Etienne à réagi : « Après la tragédie qui a frappé la communauté musulmane de Bayonne, mes pensées vont, tout d’abord, aux deux victimes, à leurs familles et à l’ensemble des personnes présentes dans cette mosquée. Ils étaient venus simplement dans un lieu de paix et ils ont rencontré l’horreur d’une barbarie portée par une idéologie de rejet et de haine« .
Le maire continue « Aujourd’hui, en France, après des années et des années d’indifférence, un discours islamophobe se développe, chaque jour, en toute impunité. Ce discours à conduit à cet acte de violence odieux que je condamne avec la plus grande fermeté. Le gouvernement doit mettre tout en œuvre pour faire toute la lumière sur cette attaque et pour protéger les lieux de culte« .
Gaël Perdriau parle du suspect : « Le suspect, un ancien candidat du RN aux élections départementales de 2015, a voulu sans doute mettre en conformité ses actes avec ses opinions. Il est désormais clair que le discours de haine et de violence, tenu depuis tant d’années par le RN, contribue à entretenir ce climat nauséabond dont sont victimes nos compatriotes musulmans. Sa responsabilité est écrasante et ses dirigeants ne peuvent se contenter de condamner sans se livrer à un examen critique de ces «valeurs» qu’ils défendent et qui favorisent le recours à une violence aveugle« .
Pour la maire de Saint-Etienne : « La France ne peut continuer de la sorte. Cette spirale de la violence finira par briser la cohésion de notre République. Il est temps, que les responsables politiques affichent, sans aucune ambiguïté, leur union et leur soutien vis à vis de la communauté musulmane, partie intégrante de la Nation. Pour ma part, j’entends continuer, avec détermination, ce combat, aux côtés de tous les républicains au-delà de toutes les opinions et croyances, en faveur des valeurs découlant de notre devise républicaine et de la laïcité. Cette dernière, définie par les lois de 1905 et 2004, reste la seule garante de l’unité nationale« .