
Après un examen minutieux et une audition du maire devant 12 magistrats (ambiance tribunal !), plusieurs recommandations ont été émises. Mais Yves Nicolin n’est pas du genre à se laisser faire ! Premier accroc : ces fameux conseils municipaux privés que la CRC veut voir disparaître. Le maire, pas découragé pour un sou, annonce qu’il rebaptisera simplement ces réunions en réunions de simple information. Problème résolu par la magie des mots !
Transparence sélective et paperasse administrative
La Chambre demande plus de transparence sur les marchés publics ? Nicolin trouve que communiquer 400 à 600 décisions supplémentaire à chaque conseil serait excessif, mais consent à un compromis en abaissant le seuil à 25 000€ au lieu de 40 000€. Un effort considérable, n’est-ce pas ?
« On ne le fera pas, car sinon, j’ai 343 agents en grève. » Voilà comment le maire balaie d’un revers de main la recommandation de supprimer le 13ème mois de 343 agents. Pragmatisme ou résistance ? Les magistrats apprécieront !
Petits oublis entre amis
La CRC pointe des « anomalies » dans la déclaration de transparence du maire : une société présentée comme en sommeil alors qu’elle était active, une participation non déclarée dans la société d’un ami… Mais rassurez-vous, c’était juste des « erreurs » et de la « bonne foi » !
70 000€ d’honoraires perçus via sa société pendant que la ville dépensait 206 000€ auprès de la même entreprise ? Un simple malentendu ! Le maire assure avoir demandé un « arrêté de déport » pour éviter tout conflit d’intérêts. Document mystérieusement absent du rapport…
La bataille juridique s’annonce
Face à ces observations subjectives, fausses, très acerbes, Yves Nicolin ne compte pas rester les bras croisés. Il envisage d’attaquer le rapport en justice et dénonce une dérive d’orientation politique de certains magistrats. Le conseil municipal du 9 avril promet d’être animé !
© Photo Roannais Agglomération.