D’après Gilles Grangier, le président des buralistes de la Loire, un paquet sur 3 n’est pas acheté dans le réseau des marchands de tabac.
Il faut bien savoir que le paquet le plus vendu en France est à 7,30 euros. Dans un mois il sera facturé 8 euros. Et en 2020 il coûtera 20 euros.
La profession de buraliste est en crise, et Saint-Etienne est très touchée par la crise de la profession.
Quelles sont les solutions ?
Les buralistes ont signé un protocole d’accord avec l’Etat. Ce dernier promet une aide à la transformation des bureaux de tabac en magasins multiservices. Les buralistes devraient prochainement proposer des cigarettes électroniques, des timbres postaux et fiscaux et des cartes grises.
Un marché parallèle à Saint-Etienne
Les services de douane ferment régulièrement des épiceries de quartiers, des bars associatifs et des clubs sur Saint-Etienne qui vendent du tabac sous le manteau. Ce sont des établissements ouverts la nuit, et c’est à ce moment-là que le client vient se fournir en toute discrétion.
Beaucoup de ces cigarettes viennent du Maroc, d’Espagne, de chine et du Luxembourg.
D’après une enquête de l’institut KPMG, 30,5% des cigarettes vendues en France sont des paquets du marché noir. Il est grand temps de trouver une solution pour sauver les buralistes et les recettes fiscales de l’Etat.