
En Norvège, en Suède et dans plusieurs pays, des appels au boycott des produits américains émergent, alimentés par les réseaux sociaux.
Un boycott en réaction aux décisions de Washington
L’annonce d’une taxe de 25 % sur les importations européennes par les États-Unis a ravivé les tensions commerciales entre les deux continents. En riposte, plusieurs mouvements citoyens appellent à ne plus acheter de marques américaines, comme Coca-Cola, McDonald’s, ou encore Starbucks. Un phénomène qui gagne du terrain en Scandinavie, où certaines entreprises ont déjà pris des mesures concrètes, à l’image de Haltbakk Bunkers, une société norvégienne qui refuse désormais d’approvisionner en carburant les navires militaires américains.
Un impact difficile à évaluer en France
En France, la situation est plus nuancée. Saint-Étienne, connue pour ses nombreuses supérettes spécialisées en produits américains, est un bon exemple de cette dépendance commerciale. Entre les sodas, les céréales et les snacks iconiques, bon nombre de ces produits sont en réalité fabriqués en Europe, rendant leur boycott plus complexe. Refuser d’acheter un soda produit en France mais sous une marque américaine pourrait surtout pénaliser l’emploi local.
Un débat économique et politique
Si certains consommateurs espèrent que la Bourse américaine ressente l’impact de ces initiatives, d’autres s’interrogent sur leur efficacité. Pour les économistes, un boycott des produits américains reste symbolique tant les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Europe sont interconnectés. En revanche, cette tendance traduit un malaise grandissant face aux politiques commerciales agressives de Washington, qui risquent d’entraîner de nouvelles répercussions sur l’économie mondiale.
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