
Le 26 février dernier, l’homme, ancien associé d’un garage local et propriétaire d’une crêperie, a déclenché une série de violences sous l’emprise de l’alcool.
Une soirée qui dérape
Tout commence lorsque le trentenaire, en panne de carburant, se présente au garage dont il a été associé pour emprunter un véhicule. Face au refus du patron en raison de son état d’ébriété, il s’empare de clés sur un tableau, démarre un véhicule et en endommage un autre. Malgré un arrangement trouvé pour les réparations, l’affaire ne s’arrête pas là.
L’homme se rend ensuite à la pizzeria Leandro, également propriété du garagiste. À l’intérieur, une altercation éclate avec deux employés qui affirment avoir reçu des coups et avoir été menacés avec un couteau. Le prévenu évoque quant à lui un litige financier concernant l’achat d’un véhicule avec l’un d’eux, mineur, ce que démentent les intéressés.
Escalade de violence
Sur le parking et dans la rue, une échauffourée oppose ensuite l’accusé au patron du garage et de la pizzeria. Les images de vidéoprotection présentées lors de l’audience montrent les deux hommes se poursuivant mutuellement. Le patron reconnaît avoir donné un coup de poing au prévenu avant de tenter de le maîtriser.
L’accusé quitte alors les lieux pour se rendre à sa crêperie, d’où il ressort armé d’un second couteau de cuisine. Voyant le trentenaire revenir, ses opposants s’enferment dans le restaurant avec les clients.
Intervention des gendarmes
Alertés, les gendarmes tentent d’intercepter le véhicule conduit par l’épouse du prévenu. Ils aperçoivent ce dernier jeter un objet métallique qui s’avère être un couteau. Les forces de l’ordre rencontrent des difficultés à maîtriser l’homme, qui les insulte, les menace et crache sur l’un d’eux. Le couple est placé en garde à vue.
Face aux questions de la présidente, le prévenu alterne entre souvenirs précis, trous de mémoire et confusion. Il finit par admettre avoir eu deux couteaux en main, « pour se défendre », et avoir porté des coups tout en évoquant « un complot » des victimes.
Une lourde condamnation
En récidive légale suite à une condamnation pour violences en 2024, l’homme a été condamné à deux ans de prison ferme avec maintien en détention. La peine est assortie de l’interdiction d’entrer en contact avec les victimes.
Fait notable, deux des victimes seront prochainement jugées en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour avoir omis de mentionner, lors de l’enquête, l’utilisation d’un pistolet à grenailles brandi face au prévenu sur le parking.