
Même si on arrive à une fin de sécheresse, les agriculteurs de la Loire s’inquiètent des sources basses et des plantes qui ne poussent pas. Pour les pêcheurs, même inquiétude. Les poissons deviennent rares.
Cet été à Saint-Etienne comme partout dans la Loire, le soleil a brillé, la sécheresse a duré longtemps. Pour les agriculteurs et les pêcheurs, c’est loin d’être une bonne nouvelle.
Un pêcheur explique dans le journal Le Progrès : « chaque année on revient à la case départ. Ça dure depuis 2015 ». Il faudrait trois années de suite sans sécheresse afin que les nombreuses espèces deviennent adultes dans l’eau.
Les agriculteurs de la Loire dépensent beaucoup d’argent pour nourrir les bêtes.
« Cet été, les cours étaient à sec, ou très bas. De nombreux poissons n’ont pas tenu le coup. Beaucoup de truites et de chabots sont morts ».
Pour les agriculteurs, « c’est embêtant pour les vaches ». Il n’y a plus de plantes pour les nourrir. Habituellement, il y a des stocks d’avance mais là, rien. « On arrive à manquer de foin, car cet été, l’herbe devenant rare, elles ont mangé tout le foin stocké.
Les agriculteurs de la Loire dépensent beaucoup d’argent pour nourrir les bêtes. Au moins 25 000 euros pour un seul agriculteur. « L’eau aussi est une dépense importante » annonce un agriculteur. Une solution évoquée pour l’année prochaine : stocker de l’eau de pluie l’hiver pour l’été suivant.