En un week-end, « Heartstopper » est devenue la série dont tout le monde parle sur Netflix. Adaptée du roman graphique écrit par Alice Oseman, cette romance pour ados met en lumière une représentation positive des relations amoureuses LGBT+.
DE QUOI ÇA PARLE ?
Partageant une passion commune pour le rugby, les deux adolescents Charlie et Nick deviennent vite amis. Le premier tombe bientôt amoureux de son camarade, même s’il pense qu’il n’a aucune chance.
Bien avant son arrivée sur Netflix, la série Heartstopper avait déjà sa communauté de fans. Pour comprendre cet engouement, il faut s’intéresser au succès du roman graphique. Écrit par l’auteure Alice Oseman et sorti en 2018, l’ouvrage suit la rencontre de deux adolescents, Charlie (Joe Locke) et Nick (Kit Connor), élèves dans le même lycée pour garçons. Le carton est tel que quatre volumes sont publiés. Forcément, son adaptation était très attendue.
Le résultat semble avoir séduit les lecteurs et les téléspectateurs. Composée de huit épisodes de 30 minutes chacun, la série assume son histoire d’amour très guimauve, pour ne pas dire mièvre, et c’est probablement ce qui fait sa force. Heartstopper débarque dans une ère où les fictions pour adolescents œuvrent pour une meilleure représentation. Ici, le coup de foudre entre les deux héros permet de mettre en avant une image positive et bienveillante des relations LGBT+.
D’ordinaire, au cinéma comme à la télévision, les romances queer ne riment pas avec douceur. Entre attaques homophobes et fin tragique, les personnages font souvent face à la difficulté de vivre leur passion au grand jour. Heartstopper n’écarte pas le sujet de la discrimination et de la solitude pour autant, mais choisit d’offrir un meilleur parcours à ses héros.
Pour de nombreux jeunes adolescents, la série est l’occasion de voir une relation qui s’épanouit sans violence. Elle laisse entrevoir la possibilité d’un bonheur accessible à tous et pour tous. Sur les réseaux sociaux, les avis sont unanimes. La candeur de Heartstopper peut faire sourire, mais son message d’espoir fait la différence.
Un peu en déprime post #Heartstopper… Je ne pensais pas aimer à ce point cette série. Oui, c’est parfois (souvent) mièvre. Mais ce genre de récit LGBTQ+ hyper positif, où l’amour et la sexualité ne sont pas vécus dans la souffrance, ça fait du bien. Et ce couple 🥰 @NetflixFR pic.twitter.com/Eb061cH5fq
— Jérémie Dunand (@JejeSeries) April 24, 2022
Alors oui ça fait pas tout, oui chaque chemin est différent, mais quelle chance pour les ados et les pré-ados aujourd’hui d’avoir accès à des séries comme #Heartstopper #SexEducation ou même #YoungRoyals … Nous on avait Gérard et ses serviettes. pic.twitter.com/RADpYXuXqS
— Thomas Maurion (@ThomasMaurion) April 23, 2022