
Cette situation, déjà constatée dans d’autres villes françaises comme Reims et Orléans, suscite l’indignation des habitants et pose question sur la montée de ces messages dans l’espace public.
Une présence massive dans les quartiers nord
C’est principalement dans les quartiers hauts de Villars que ces autocollants ont été repérés. Présents sur de nombreux panneaux de signalisation, ces stickers se répartissent en deux catégories distinctes : d’une part, des visuels liés aux groupes de supporters de l’AS Saint-Étienne (principalement les Magic Fans et quelques Green Angels), et d’autre part, des symboles clairement associés à l’extrême droite radicale.
Des références explicites à l’idéologie néonazie
Parmi les messages affichés figurent des symboles particulièrement préoccupants : le slogan « White Pride » utilisé par des organisations séparatistes, le logo de « Zone Nationale » accompagné d’une croix celtique, des visuels du Groupe Union Défense (GUD), ainsi que des références à « Défense Europe » et « Europe Jeunesse Révolution », des mouvements d’inspiration néofasciste.
Le parc municipal également touché
Plus alarmant encore, le parc récemment réhabilité de Villars n’a pas été épargné par ce phénomène. Des autocollants similaires ont été retrouvés sur les mobiliers urbains à proximité des aires de jeux fréquentées par les enfants. « J’ai pu en arracher un certain nombre qui semblaient avoir été posés récemment, » indique notre source.
Un phénomène qui s’étend au niveau national
La mairie de Villars n’a pas encore communiqué officiellement sur ce sujet, mais la question de l’ouverture d’une enquête pour identifier les responsables de ces affichages illégaux pourrait se poser, certains messages relevant potentiellement de l’incitation à la haine raciale, délit puni par la loi. Pour l’heure, des habitants prennent l’initiative de retirer ces autocollants, mais leur nombre et leur renouvellement constant rendent la tâche difficile sans une intervention coordonnée des services municipaux.