
Alertées pour une effraction suspecte dans une habitation de la rue de la Tardive à Firminy, les équipes ont fait une découverte surprenante en arrivant sur les lieux vers midi. Plutôt que de fuir par la porte d’entrée comme tout cambrioleur qui se respecte, l’intrus avait opté pour une stratégie bien différente. Les policiers l’ont déniché dans les hauteurs de la bâtisse, confortablement installé dans l’espace mansardé. Une planque pour le moins inhabituelle qui a intrigué les enquêteurs.
Un interrogatoire aux réponses évasives
Face aux questions des représentants de la loi, l’homme de 45 ans s’est montré particulièrement avare en explications. Incapable de justifier de manière cohérente les raisons de sa présence dans ce lieu privé, il a laissé planer le mystère sur ses véritables intentions. Les autorités se sont donc demandé s’il cherchait simplement à échapper à la chaleur estivale.
L’enquête a rapidement pris une tournure plus claire lorsque les propriétaires ont signalé la disparition d’un équipement de climatisation la veille de l’interpellation. Ce dispositif de refroidissement avait été subtilisé exactement au même endroit où l’individu a été découvert, soit dans l’espace sous toiture de l’habitation.
Les enregistrements des caméras de surveillance installées par les résidents ont apporté des éléments cruciaux à l’enquête. Les images captées lors du larcin montraient un personnage dont la morphologie correspondait parfaitement au suspect intercepté par les forces de l’ordre le lendemain.
Aveux partiels et mystère persistant
Confronté aux preuves visuelles, l’homme a finalement admis sa présence sur les lieux lors des faits reprochés. Cependant, il a maintenu le flou sur ses motivations réelles, persistant dans son mutisme concernant les circonstances exactes de son intrusion dans la propriété d’autrui.
Le système judiciaire n’a pas traîné pour traiter cette affaire rocambolesque. Dès le jeudi 26 juin à 9 heures du matin, l’individu se retrouvait devant le représentant du ministère public, avant d’être orienté vers une audience en urgence devant le tribunal correctionnel.
Épilogue carcéral pour l’amateur de fraîcheur
La sanction est tombée sans délai : six mois d’incarcération assortis d’une exécution immédiate. L’homme a été directement conduit vers un établissement pénitentiaire, où il pourra méditer sur les inconvénients de chercher la fraîcheur chez autrui sans autorisation.