
Après un premier round infructueux fin avril, la justice a remis le couvert avec les mêmes conditions initiales. La liquidation judiciaire du bar-restaurant avait contraint les autorités à organiser cette procédure de cession. Contrairement à ce qu’espéraient certains opportunistes, aucune négociation à la baisse n’était envisageable entre les deux ventes.
Une procédure cadrée au cordeau
Me Édouard Morel, commissaire-priseur mandaté pour l’opération, a mené les débats avec la rigueur qu’impose ce type de transaction. À 14 heures précises, il détaille minutieusement les conditions d’acquisition et les obligations du futur acquéreur.
Les chiffres sont sans appel : le nouveau propriétaire devra s’acquitter d’un loyer annuel de 5 820 euros, soit 570 euros mensuels, avec révision automatique chaque année. L’usage des locaux reste strictement encadré : seules les activités de café, bar ou restaurant y sont autorisées.
Quatre prétendants pour un établissement
Quatre candidats se sont présentés à cette vente particulière, témoignant d’un intérêt certain pour ce fonds de commerce malgré les circonstances. C’est finalement M. Karatazs qui l’emporte sans opposition, aucune surenchère n’ayant été formulée sur le montant de base.
Le nouveau propriétaire reste discret sur ses projets, se contentant d’indiquer sa volonté de perpétuer la vocation traditionnelle des lieux. L’établissement continuera donc à servir les habitants du quartier en tant que café, bar et restaurant.
Des réparations en perspective
L’état des locaux nécessitera quelques interventions avant la réouverture. Une vitrine a notamment subi des dégradations lors des célébrations suivant la victoire du Paris Saint-Germain en coupe d’Europe, illustration malheureuse des débordements sportifs qui touchent parfois les commerces.
Les formalités administratives en cours
La transmission effective de la propriété dépend encore de quelques démarches administratives. M. Karatazs doit fournir au commissaire-priseur un contrat d’assurance couvrant l’activité du bar-restaurant. Ce document constituera le sésame officiel lui permettant de récupérer les clés et d’entamer les travaux de remise en état.
Cette procédure marque la fin d’un chapitre difficile pour cet établissement de l’avenue de la Libération, tout en ouvrant la voie à une nouvelle aventure entrepreneuriale dans le secteur de la restauration stéphanoise.