
C’est la douche froide pour les riverains qui espéraient voir leurs trottoirs débarrassés des montagnes de déchets qui s’y accumulent depuis maintenant plus d’une semaine.
Déclenchée le 7 avril dernier, la grève des agents de collecte se poursuit, comme l’a confirmé la CGT dans un communiqué lapidaire. Le préavis initial court jusqu’au 21 avril minimum, mais pourrait s’étendre davantage compte tenu de l’impasse dans laquelle se trouvent actuellement les négociations.
Des propositions jugées « à mettre aux ordures »
Le syndicat n’a pas mâché ses mots pour qualifier les offres mises sur la table par la collectivité. Les qualifiant de « ridicules », la CGT dénonce « un manque de considération » flagrant et estime que « cette mascarade doit s’arrêter immédiatement ». Des termes qui révèlent l’ampleur de la fracture entre les deux parties.
L’ultimatum syndical
Face à ce qu’elle considère comme une impasse, l’organisation syndicale exhorte désormais l’exécutif métropolitain à formuler des propositions sérieuses. Pour rappel, ce mouvement social vise principalement à améliorer les conditions de travail des agents de collecte, jugées inacceptables par les principaux intéressés.
Pendant ce temps, les habitants de la métropole stéphanoise doivent composer avec des rues de plus en plus encombrées par les déchets, situation qui pourrait rapidement devenir préoccupante si aucune solution n’est trouvée dans les prochains jours.