
Face à une équipe parisienne invaincue cette saison et affichant une domination sans partage, les Verts, en lutte pour leur survie en bas de tableau, tentent de croire en leurs chances.
Une domination parisienne quasi sans faille
Avec 12 victoires et 4 nuls en 16 rencontres, le PSG de Luis Enrique survole le championnat, porté par la meilleure attaque de Ligue 1 avec une moyenne impressionnante de 2,75 buts par match. Pourtant, certaines équipes modestes ont réussi à accrocher les Parisiens. Nantes, Reims, et même le promu Auxerre ont prouvé que, malgré leur statut de géant, les hommes de la capitale ne sont pas infaillibles.
Ces résultats reposent souvent sur une défense hermétique, une discipline collective exemplaire et, parfois, une dose de réussite. À l’image d’Auxerre, qui avait réussi l’exploit de tenir un nul vierge grâce à un Donovan Léon en état de grâce, les équipes qui freinent le PSG allient solidité défensive et efficacité dans leurs rares opportunités offensives.
Un défi physique et tactique
Pour rivaliser avec Paris, l’intensité et la rigueur tactique sont primordiales. Nantes, par exemple, avait su contrer le PSG en mettant en place un pressing incessant et en misant sur la solidarité. Les statistiques physiques du match témoignent d’un effort collectif remarquable : plusieurs joueurs nantais avaient parcouru plus de 10 kilomètres pour tenir tête aux Parisiens.
Auxerre, avec son système défensif en 5-4-1, avait également bloqué les offensives parisiennes, forçant l’équipe de Luis Enrique à passer par les côtés et à abandonner l’axe, son point fort. La stratégie consistant à frustrer Paris tout en exploitant les rares espaces laissés par leurs latéraux avancés semble être une recette éprouvée.
Jouer avec ses principes : la clé pour les Verts
Eirik Horneland, entraîneur de l’ASSE, semble déterminé à ne pas renier le style de jeu de son équipe, même face à l’ogre parisien. Fort de leur performance contre Reims, les Stéphanois pourraient reconduire leur système en 4-3-3, misant sur un pressing agressif et une intensité constante.
Cette approche rappelle celle du Stade de Reims, qui avait réussi à accrocher le PSG en début de saison grâce à un jeu ambitieux et des courses agressives. Les Rémois avaient marqué rapidement, prenant l’avantage psychologique et obligeant le PSG à courir après le score. Pour Saint-Étienne, marquer le premier but pourrait être déterminant.
Un esprit de “match de coupe”
Face à un adversaire largement supérieur sur le papier, Saint-Étienne doit aborder cette rencontre comme un match de coupe, où tout est possible. Sans rien à perdre, les Verts peuvent tenter de déjouer les pronostics en combinant discipline défensive, intensité physique et efficacité offensive.