
La crise sanitaire liée au Covid-19 impacte considérablement la vie des étudiants. Pour lutter contre cette précarité, la Ville de Saint-Étienne et Saint-Étienne Métropole ont proposé un plan d’actions en faveur des étudiants destiné à les accompagner et leur apporter des solutions concrètes. Nos explications.
Les étudiants sont particulièrement touchés par les conséquences de la pandémie du Covid-19 qui plombe depuis un an maintenant l’économie française. Restaurants, bars, espaces de culture, salles de sports, tous ces lieux accueillant et employant souvent des étudiants ont du fermer entraînant avec eux une augmentation de la précarité étudiante.
Car depuis mars 2020, les offres d’emplois étudiants se sont réduites drastiquement, et, par effet domino, le porte-monnaie des étudiants a suivi. « Angoissant » et « décourageant » s’est désolée une étudiante en sciences de l’éducation de l’Université Jean-Monnet pour résumer la situation actuelle. Car on le sait, les fins de mois difficiles c’est souvent chose courante pour les étudiants, mais ça l’est d’autant plus quand les rentrées d’argent se réduisent et que les impératifs de la vie quotidienne, eux, continuent. Et tous ne peuvent pas compter sur leurs familles pour les aider lorsque le frigo peine à se remplir. Selon une étude de l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE), durant une année universitaire « classique », un peu moins de la moitié des étudiants (46%) exercent une activité rémunérée, mais la crise sanitaire a fortement modifié la donne : durant le confinement, 58% des étudiants qui exerçaient une activité ont arrêté, réduit ou changé leur activité rémunérée. Cet arrêt contraint a eu des conséquences sur la situation économique et financière des étudiants concernés : 44% d’entre eux déclarent avoir rencontré des difficultés financières pendant le premier confinement.
Début février, la ville de Saint-Étienne a proposé un plan d’actions de 18 mesures concrètes pour soutenir psychologiquement, socialement et financièrement les étudiants stéphanois. Au niveau de l’emploi, ont par exemple été actées la création de 200 jobs étudiants au sein de la Ville et de la Métropole et le financement de 50 formations au BAFA. Des mesures censées permettre aux étudiants de « traverser, le plus sereinement possible, cette terrible période » selon Gaël Perdriau qui a dénoncé une « situation étudiante alarmante » et pour laquelle il était « indispensable de réagir ».
Pour candidater, il suffit pour les étudiants majeurs de remplir un formulaire en ligne avant le 15 mai et de contacter l’Espace Info Jeunes situé à la Comète, 7 rue Émile Loubet.
Alors, étudiantes et étudiants stéphanois, à vos CV et lettres de motivation !
Julien Chatain