
Depuis ce mardi 6 avril, tous les élèves doivent suivre les cours à distance. Mais les outils utilisés classiquement par l’Education Nationale se sont vite retrouvés saturés : le ministre de l’Education Nationale évoque « une cyberattaque venus d’un pays étranger ».
Tout était « prêt »
Le ministre de l’éducation avait pourtant assuré que tout était « prêt » pour un nouvel épisode d’école à distance. « Il semble que ce sont à la fois les environnements numériques de travail [ENT] liés aux collectivités et au ministère de l’éducation qui ont planté », a déclaré Sophie Vénétitay, du SNES-FSU, premier syndicat du secondaire à l’AFP. « On se retrouve exactement dans la même situation que l’an dernier, on a l’impression qu’aucune leçon n’a été tirée. Il y a beaucoup de colère et d’amertume ».Pour l’ENT qui rame dans certaines régions, le ministre a justifié leur effet de surcharge, parce qu’ils « dépendent d’un opérateur [OVHCloud] qui a eu un incendie à Strasbourg il y a quelque temps qui n’a pas pu faire face à l’afflux de connexions ce matin ».
Pronote, Ma classe à la maison, Ecole Directe : les plateformes sont inaccessibles, ou a minima subissent des lenteurs depuis ce matin.
Des cyberattaques venus de l’étranger ?
Le ministère de l’Éducation nationale a confirmé que l’attaque de ce 6 avril est de la même nature, évoquant dans un communiqué de presse « plusieurs attaques de type DDoS simultanées sur les serveurs ».
Des professeurs de la Loire ont témoigné à 42info.fr : « j’essaye avec la classe virtuelle par le CNED et pour le moment, je n’y arrive pas », « Dès 10 h, impossible pour les élèves de se connecter ».