L’homme est bien connu des services de police puisqu’en 2020, il est accusé de violences conjugales. Il sera mis en examen pour tentative d’homicide sur une jeune femme de 30 ans habitant Monistrol-sur-Loire. Mais bien avant, en 2008 il avait été condamné pour vols, violences aggravées et conduite sous l’emprise de l’alcool.
Ce lundi c’est une nouvelle plaignante qui se présente à la barre du tribunal : elle a fait la rencontre du prévenu sur un site de rencontres. Le couple s’installe ensemble. Mais là, tout dérape, l’homme la questionne sur son passé, lui met la pression de répondre. Il surveille son portable, lui interdit de parler avec d’autres hommes. Il va la couper de ses amis.
Comment explique-t-il cette jalousie et les excès de violence ? L’une de ses anciennes compagnes l’a trompé. « Et puis il y a l’alcool, j’ai un traitement pour les nerfs ». Le président du tribunal ne comprend pas les explications. « On a le sentiment que vous êtes insatiable ». Son pardon ne suffit pas, car on apprend qu’il a violé sa dernière compagne à plusieurs reprises. Il l’a même étranglée et la jeune femme en garde des séquelles.
Le tribunal ne lui laissera aucune chance : trois ans de prison avec maintien en détention. Pour les victimes, la sentence n’est pas juste « Il aurait dû prendre 10 ans » annonce avec désespoir l’une de ses ex-petites amies.