Le fil ne peut plus organiser de concerts jusqu’à mi-juillet. Au-delà des concerts, ce sont aussi tous les projets pédagogiques, les actions culturelles, les créations, les résidences d’artistes, les dispositifs d’accompagnement, qui sont impactés à Saint-Etienne.
C’est Baratin, un concours d’éloquence amorcé en janvier 2020 auquel participent Marie-Jeanne, Ahmed, Thérèse, Yassire, etc. Des membres du centre social La Rivière, de Sorbiers, de La MJC des Tilleuls, du Lycée Claude Lebois…
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De nombreux activités au point mort
C’est Ça scratche ?, la création d’un orchestre de platines associé à une performance de Vijing, avec plus de 100 élèves des écoles primaires de Saint-Étienne.
Ce sont les grandes oreilles, dispositif de création autour des musiques urbaines à destination des collèges et lycées.
Ce sont les soirées Profilés, Inflitrés des dispositifs d’accompagnement destinés au groupes locaux.
C’est Musichora, La fabrique des sons, etc.
La direction du Fil explique : Initier, éduquer, expérimenter, transmettre, pratiquer, accompagner, rencontrer, échanger, créer du lien, surprendre, susciter, enchanter, donner plaisir à tous. Toutes ces missions, ces projets, conduits sur plusieurs mois (à l’arrêt depuis le 17 mars) ne font pas l’objet de grands rassemblements mais cherchent à ouvrir le lieu à tous les publics et à toutes les formes de musiques actuelles.Nous voulions mettre en lumière ces actions, les artistes associés, les structures, les élèves, les usagers participants qui sont au cœur de notre projet.
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Mi-juillet et après ?
Le Fil est à l’image du secteur culturel : dans l’incertitude, sous tension et en attente de plus de visibilité quant aux conditions de reprise de ses activités. » Sachez que nous sommes plus que jamais impatients de vous retrouver « explique l’équipe de Fil.
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