
Près de 100 dirigeants d’entreprises locales ont envoyé un courrier au Premier ministre, demandant des mesures concrètes pour faire avancer ce projet essentiel.
Un dossier en attente malgré des engagements
Au printemps 2024, un protocole d’accord avait été signé pour aménager 7,6 km entre Mably et Saint-Germain-Lespinasse en 2×2 voies, dans le cadre du contrat de plan État-Région (CPER). Cependant, les avancées concrètes tardent à se manifester. Malgré des engagements pris sous trois gouvernements successifs, le projet reste au point mort, en partie à cause des récents changements politiques.
Le député Antoine Vermorel-Marques, accompagné de Philippe Valentin, président de la CCI Lyon Métropole Saint-Étienne Roanne, et de Véronique Madelrieux, présidente de l’antenne roannaise de la CCI, a exprimé la nécessité urgente de faire inscrire ce projet dans le CPER 2024-2027. Sans cette inscription, le début des travaux pourrait être reporté à une date indéterminée.
Un enjeu économique, sécuritaire et environnemental
Pour les acteurs économiques du territoire, cet aménagement est stratégique. La RN7 est une voie structurante qui relie non seulement le Roannais, mais aussi les départements voisins de l’Allier et de la Saône-et-Loire.
- Économie : Les entreprises locales estiment que la modernisation de cet axe est cruciale pour le développement économique, en facilitant les échanges et les transports.
- Sécurité : Le passage en 2×2 voies permettrait de réduire les risques d’accidents sur cet itinéraire très fréquenté.
- Environnement : Une circulation fluidifiée aurait des retombées positives sur la réduction des émissions de CO₂.
Une mobilisation qui dépasse le monde économique
Si les entreprises montent au créneau, les élus du Roannais prévoient également de se mobiliser pour faire pression sur l’État. Une initiative similaire est en préparation pour appuyer cette demande collective.
Le dossier est désormais entre les mains du gouvernement, avec une rencontre prévue prochainement entre le député Vermorel-Marques et le ministre des Transports. Le défi reste de passer des paroles aux actes pour répondre aux attentes d’un territoire entier.