
A Saint-Etienne, 9 familles de 36 personnes de nationalité roumaine ont installé des habitations de fortune sous des tentes au Parc Musée de la Mine. Leur séjour en pays Stéphanois dure déjà plus de 3 mois. Alors quelle est la solution ?
« Aujourd’hui, il y « 90 000 citoyens de Bulgarie ou de Roumanie en France », précise John Clancy, porte-parole de la commission européenne. A Saint-Etienne, l’hiver n’est pas loin, et ici c’est rude. Il y a urgence à résoudre cette occupation au vu du danger potentiel pour les enfants, et pas seulement. « Il faudrait les insérer dans la Loire, leur trouver du travail, voire même dans les petits villages où le commerce se perd. Pourquoi ne pas leur trouver du travail à la poste, quand on sait qu’il faut attendre 20mn pour récupérer un colis » explique une commerçante d’Andrézieux-Bouthéon. Mais pour Pascal, attaché commercial à Saint-Etienne « Nous, les français, on galère déjà avec des CDD précaires. Et puis la vie est dure même pour nous. Alors bien sûr il faut les aider, mais leur donner de l’aide dans leur pays ».
D’après un membre d’une association, tout le monde s’enfout, les politiciens comme les citoyens.« On vit au milieu des rats », indique une jeune Rom en montrant autour d’elle des tas d’immondices. « On veut une maison », ajoute sa voisine, en implorant le ciel. Parfois, la police passe « ils veulent qu’on parte ». Mais rien ne change malgré la précarité et l’insalubrité de ce campement de fortune. D’après des témoins, les enfants traversent la voie ferrée située juste au-dessus de leur tête.
© Photo : une association en aide au Rom.